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les photomobiles #06

Château de Regnéville-sur-Mer

du 9 septembre au 24 septembre 2023

Les Photomobiles organisées par Tulipe Mobile sont soutenues en 2023 par le Département de la Manche, la communauté de communes Mer et Bocage ainsi que la commune de Regnéville-sur-Mer.


Journée d’ouverture le 9 septembre

14h30-17h30 Atelier Sténopé / Arno Brignon

rdv dans la cour du Château

4 route des fours-à-Chaux

Matériel fourni - 20 € / personne- 10 personnes maximum - à partir de 15 ans

Arno Brignon propose d’utiliser l’argentique et d’entrer dans un rapport à la photographie différent de celui imposé par notre époque et par le biais habituel des téléphones. Une temporalité lente où l'image n'est pas immédiatement accessible. Elle retrouve sa rareté et sa fonction de mémoire. Des techniques où l'incertitude du résultat participe à sa beauté.

L’idée est d'inviter les participants à porter un regard sur leur environnement en utilisant les mêmes techniques photographiques « primitives » que celles utilisées par l’artiste.


17H30 Visite de l’exposition Insula de Michelle Sank (UK)

Conciergerie du Château

4 route des fours-à-Chaux

Ouvert à tous

Une visite de l'exposition (Anglais / Français) avec l'artiste et une traductrice.

Une exposition sur Jersey et Guernesey

18h30 Soirée d'ouverture

Salle Nord du Château de Regnéville-sur-Mer

4 route des Fours-à-Chaux

Ouvert à tous

Présentation des résidences aux Fours-à-Chaux des photographes Aurélie Augé et Arno Brignon, organisées par le Département de la Manche et soutenus par Tulipe Mobile.

Projection de la Valise Oubliée, une petite oeuvre multimédia accompagnée de textes parlés, à partir des entretiens avec les résident(e)s de l’EHPAD d’Agon-Coutainville.

Restauration dans la cours du château à partir de 19H30


Expositions ouvertes du vendredi au dimanche de 15h à 19h


NSULA / Michelle Sank (UK)

Conciergerie du Château de Regnéville-sur-Mer

4 route des Fours-à-Chaux

09.09 > 24.09.2023

Insula est le résultat d’une résidence de 6 mois réalisée par Michelle Sank en 2013 à Jersey dans le cadre du projet Archisle (The Jersey Contemporary Photography Program of the Société Jersiaise Photographic Archive).

Ce programme exige des photographes en résidence d’observer et de documenter ce que sont les particularités insulaires de cette île anglo-normande et d’être attentif à l’histoire et la géographie de ce lieu différent. Il y avait des manques dans les archives de la fin du XXe siècle à combler, l’identité culturelle anglo-normande, l’économie, la politique, la communauté, le travail, les loisirs, l’environnement. Toutes ces questions devaient être réunies dans le contexte du XXIe siècle.

Insula, le titre latin de l’exposition de Michelle Sank, peut se lire à double sens. Un sens géographique, puisque l’insularité est la matière même des photographies. Un sens émotionnel puisque «l’insula» (cortex insulaire) de notre cerveau, joue un rôle dans la régulation de la conscience de soi et des émotions.

Les photographies de Michelle Sank conjuguent ces deux sens. Les lieux et la géographie culturelle sont déterminants, et, en même temps, les personnes présentes dans ces photographies nous apparaissent comme les personnages d’un conte contemporain, avec leurs sentiments et leurs singularités. Ils ne sont pas les simples sujets d’une étude géographique.

Le travail de Michelle Sank répond à la richesse des photographies de portraits du XIXe siècle conservées au sein des archives photographiques de Jersey et le complète par une contextualisation. Les qualités séduisantes de ces nouvelles photographies rappellent la position de Lewis Baltz sur ses séries photographiques, «quelque part entre le roman et le film». Ainsi, les photographies de Sank offrent un poème visuel à l’île.

Le point de vue de l’étrangère, confrontée à cette insularité pour une période limitée, celle de sa “résidence artistique” est aussi un élément à prendre en compte. Cette recherche sur le particularisme Anglo-Normand a été complétée par la suite au Bailliage de Guernesey, au cours d’une deuxième résidence mandatée par le Festival de photographies organisé sur l’île.

Tulipe Mobile d’après le texte de Gareth Syvret


LA HAUTEUR DU SANGLIER / Mathieu Lion

Aile Ouest du Château de Regnéville-sur-Mer

4 route des Fours-à-Chaux

09.09 > 24.09.2023

Restitution d’une résidence aux Fours-à-Chaux (Regnéville-sur-Mer) et à la Villa La Brugère (Arromanches-les-Bains)

La hauteur du sanglier c’est le point de vue qu’il faut emprunter lorsque l’on suit les traces des mammifères sauvages dans la campagne : dans la végétation dense, notre corps de bipède devient inadapté. Il faut se baisser, affronter les branchages et les épines, adopter une autre silhouette. En pistant les animaux on se projette dans un autre corps, une autre perception du territoire, et on accède progressivement à l’envers du paysage : un monde habité, imprévisible, qui se cache dans les interstices sauvages, et que l’on trouve en pénétrant les plis d’un territoire trop longtemps contemplé comme un tableau lisse, une toile peinte décorant, à l’arrière plan, nos aventures humaines.

Pour construire ma représentation du territoire, je ne me contente pas des expériences solitaires de photographe-pisteur. Je vais aussi à la rencontre des personnes qui peuplent la campagne pour qu’elles me révèlent ce que me cachent mes habitudes de citadin. Elles me racontent leurs perceptions de la faune, la fascination qu’elle exerce en même temps que les difficultés de cohabiter avec les grands mammifères sauvages. Ces voix accompagnent les photographies sous la forme d’un document audio, à écouter au casque en parcourant l’exposition de photographies.




C'EST PAR OU ? / Collectif / Arno Brignon

Cour Château de Regnéville-sur-Mer

4 route des Fours-à-Chaux

09.09 > 24.09.2023

Cette exposition est produite dans le cadre des «Parcours Regards» menés par Arno Brignon sous la direction de Tulipe Mobile, soutenu par la Région Normandie, à l’école des Courses Hippiques de Graignes ( AFASEC), à la MFR de Percy, au Lycée Thomas Pesquet de Coutances.

Les « Parcours Regards » concourent aux parcours d’éducation artistique et culturelle des élèves. Ils sont pilotés par les CEMéA, Centres d’Entraînement Aux Méthodes d’Éducation Actives ayant pour but la diffusion des idées d’Éducation Populaire.

C’est l’histoire d’une semaine de partage entre un photographe, Arno Brignon, venu de Toulouse et les élèves d'établissements d'éducation professionnelle. Les élèves apprennent les mots de sténopé, de révélateur ou de fixateur, le photographe découvre ceux de sulky ou de lad-driver, la salle de physique de la MFR de Percy se transforme en labo photo.

Les élèves ont développé leurs images, issues d’appareils archaïques ou de leurs smartphones, dans une chambre noire, mêlant ainsi l’argentique au numérique.

Cet aller-retour permanent entre modernité et tradition teinté de la magie des lieux ont permis d’écrire ensemble des histoires sur leur vie et leurs villes.

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